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SEMENCES Des règles claires réclamées

François Desprez, président de l'UFS, a rappelé : « Il en va de la compétitivité de notre filière. »B. CAILLIEZ

Rassurées par la future loi européenne, les entreprises restent inquiètes quant à l'application du COV, les TS destinées à l'export et la présence fortuite d'OGM.

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Réunis en AG le 7 novembre à Paris, les membres de l'Union française des semenciers ont accueilli plutôt favorablement les premières ébauches de la future loi sur les semences qui devrait voir le jour prochainement à Bruxelles. D'autres dossiers les inquiètent davantage en commençant par les modalités d'application de la loi sur le COV, certificat d'obtention végétale, votée il y a un an. « Nous demandons au ministère de l'Agriculture de nommer un médiateur pour guider les différents parties vers des accords équitables et durables entre obtenteurs et agriculteurs, comme cela a été le cas par le passé pour le COV en blé », a insisté François Desprez, président de l'UFS. Il aimerait que les semenciers disposent rapidement d'un cadre juridique solide pour pouvoir traiter des semences produites en France puis exportées, avec des produits non autorisés en France. « Il en va de la compétitivité de notre filière. » Le président a aussi attiré l'attention sur la présence fortuite d'OGM dans les semences conventionnelles et demande qu'un seuil de 0,4 % puisse être rapidement fixé. Pour mettre un terme, là encore, à l'insécurité juridique dans laquelle se trouvent les semenciers français qui commercialisent des semences non OGM.

Blandine Cailliez

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